Zebda "Quinze Ans" |
Que sont devenus tous mes amis Je me rappelle et c'est pas si loin De l'�ge o� on mettait le feu � tous les coins Je me souviens et c'est pas des ragots On �tait plus pr�s des alt�res que des �gaux Plus pr�s de la cheville que du cerveau Je me souviens et c'est pas si loin Mais je peux pas dire que je ne regrette rien � quinze ans, t'as la t�te comme un gourdin ... O� t'es plus proche des mains que des humains J'ai vu des attaques au "croissant chaud" le matin Qui m�ritaient pas qu'on nous traite d'assassins, d'assassins Que sont devenus tous mes amis ? Mais aujourd'hui je pleure et puis j'en ris On s'est pas tous tir� d'affaire, pas de la m�me mani�re On �tait chauds, tous comme nos a�n�s C'est pas la faute � la m�re M�diterran�e Mais je sais qu'on allait plus souvent au cin�. On est mont� sur tous les arbres � bout de bras Les pommiers, tous les cerisiers, les acacias Mon fr�re! toutes les branches se rappellent de moi. On cueillait pas, on faisait des ravages Et puis les devantures et tous les �talages � quinze ans, tout passe, passe et dans l'oesophage... Comme on finit par attraper la diarrh�e Et qu'on a dig�r� les fruits avari�s On s'attaque � l'�picier, on s'attaque � l'�picier Que sont devenus tous mes amis ? Mais aujourd'hui je pleure et puis j'en ris On s'est pas tous tir� d'affaire, pas de la m�me mani�re De l'�picier, tu passes � l'�pici�re Tu veux manger toute la terre enti�re Alors on cassait tout, on l�chait pas l'affaire On a commenc� � marquer des territoires Fils de Crao et de tous les barbares Un concentr� de m�chancet� rare Et tous les jours, on �tait en vacances Mais franchement tout est foutu d'avance Quand le poids est d'un seul c�t� de la balance Apr�s les munchakus et la cape � Zorro Apr�s les mobylettes et les petits v�los Y restait rien, y fallait du nouveau Que sont devenus tous mes amis ? Mais aujourd'hui je pleure et puis j'en ris On s'est pas tous tir� d'affaire, pas de la m�me mani�re Corrig�s par des adultes � bout de nerfs Qui nous auraient br�l� � l'essence ordinaire Il leur en manquait le courage pour le faire Moi, y a deux trois choses que je regrette Pour une porte qui s'est un peu ouverte Un sourire qui disait, il est pas si con. Un �lotier � qui j'aurais dit non dt qui m'a saoul� avec son int�gration Int�gr�, je le suis; o� est la solution ? Int�gr�, je le suis; o� est la solution ? Int�gr�, je le suis; o� est la solution ? Int�gr�, je le suis; o� est la solution ? Que sont devenus tous mes amis ? Mais aujourd'hui je pleure et puis j'en ris On s'est pas tous tir� d'affaire, pas de la m�me mani�re. Lyric from www.lyricmania.com |