Michel Sardou "Le Privil�ge" |
D'abord je vais lui dire "Maman, Je n' veux plus dormir en pension" Et puis je glisserai lentement Sur les ravages de la passion Est-ce une maladie ordinaire, Un gar�on qui aime un gar�on ? J'essaierai de choisir mes mots Mais comment peindre un sentiment ? Ce que je sais n'est pas nouveau Je me connais depuis longtemps En aucun cas pr�occup� Par les yeux ou les seins des filles Dans mes nuits, j'�tais la poup�e Qu'on habille et qu'on d�shabille Est-ce une maladie ordinaire, Un gar�on qui aime un gar�on ? Derri�re les murs de ce coll�ge, Ceux qui font tourner les man�ges Se sont-ils pos� la question ? Y a-t-il un Dieu qui nous prot�ge, Une pr�f�rence un privil�ge ? Qu'est-ce qu'ils vont dire � la maison ? Un gar�on qui aime un gar�on Est-ce une maladie ordinaire, Un gar�on qui aime un gar�on ? Depuis deux jours, je n'en dors pas Est-ce qu'ils m'accepteront encore ? Apprendre que leur enfant se croit Etre un �tranger dans son corps Ce n'est pas comme avouer un mensonge D'ailleurs, je n'ai pas honte de moi C'est crever l'abc�s qui me ronge Et finir en paix avec moi Est-ce une maladie ordinaire, Un gar�on qui aime un gar�on ? Derri�re les murs de ce coll�ge, Ceux qui font tourner les man�ges Se sont-ils pos� la question ? Y a t-il un Dieu qui nous prot�ge, Une pr�f�rence un privil�ge ? Qu'est-ce qu'ils vont dire � la maison ? Un gar�on qui aime un gar�on Y a-t-il un Dieu qui nous prot�ge, Une pr�f�rence un privil�ge ? Lyric from www.lyricmania.com |