Gilbert Becaud "La Ballade Des Baladins" |
(Louis Amade/Gilbert B�caud) Les baladins qui serpentent les routes Viennent de loin parmi les cbamps de bl�. Les bonnes gens regardent et les �coutent Et les �toiles leur parlent de danser. Les vieux ch�teaux dress�s du fond du Moyen �ge Semblent guider leurs pas l�gers comme un matin. Et parmi les donjons perch�s dans les nuages Des princesses leur font des signes avec les mains. Mais les gars de vingt ans qui ressemblent � des dieux Insouciants et joyeux parmi leurs rondes folles Passent sous les donjons sans dire une parole. Ils ne regardent pas les bras tendus vers eux. Danse donc, joli baladin, c'est la ballade, c'est la ballade. Danse donc, joli baladin, c'est la ballade d'Arlequin. Les baladins qui serpentent les routes Qui sont-ils donc dans leur costume d'or ? Des vagabonds ou des dieux en d�route ? Ils n'ont que des chansons pour seul tr�sor. Quand ils n'auront plus soif, ayant bu � la brume Ils danseront pieds nus sur des fils argent�s. Que cinq mille araign�es tisseront sous la lune D'une branche de houx jusqu'aux sapins gel�s. Ils sont accompagn�s dans la ronde divine Par les enfants des rois aux longs cheveux boucl�s. C'est un cort�ge bleu de mille mandolines O� flottent un peu partout des voiles de mari�e. Danse donc, joli baladin, c'est la ballade, c'est la ballade. Danse donc, joli baladin, c'est la ballade de l'Arlequin. C'est ainsi que l'on vit le plus grand mariage De la fille du vent avec un arlequin. Mais tout cela n'�tait qu'un fragile mirage Et je reste tout seul avec mes lendemains. Oh�, les baladins, vous partez ?... Emmenez-moi. Lyric from www.lyricmania.com |