Bernard Lavilliers "Habana" |
En quittant la chambre irr�elle, Hotel Nacional Je longeais l'obscure citadelle, le palais royal O� les princes, les �lus du ciel, marchands d'armes sales Font graver "tr�s confidentiel" sous leurs initiales. La terre tremblerait peut-�tre sur les secrets endormis Sur le tombeau du po�te allong� en Bolivie Je savais tr�s bien, je ne reverrai plus la beaut�, la fange Cit� corrompue aux jardins suspendus et ce vide �trange. Il n'y avait personne sous le soleil de Satan. M�lodies monotones juste emport�es par le vent. Lolita �tait sombre et belle, tout au fond du bar. Je lui ai dit les mots essentiels, ceux des vrais d�parts. J'avais fait ce qu'il fallait faire, elle ne savait rien. Lolita pr�f�rait se taire suivre son destin. Elle n'attendait rien de moi et je n'attendais rien d'elle. On se reconnait parfois � nos sourires de rebelles. Il n'y avait personne sous le soleil de Satan. M�lodies monotones juste emport�es par le vent. Le vol de minuit disparut dans le ciel vers le continent Elle repartit seule chanter dans la ruelle, la chanson du sang. Il n'y avait personne sous le soleil de Satan. M�lodies monotones juste emport�es par le vent. En quittant la chambre irr�elle, Hotel Nacional Je laissais l'obscure citadelle, le palais royal Juste allong� sur le lit, le troisi�me homme �tait mort En emportant avec lui mes papiers, mon passeport. Lyric from www.lyricmania.com |